Infos ASSO

  • Ce que demande l'association

La première condition à la réussite de la scolarisation d’un enfant porteur de TND

commence par l’établissement du diagnostic et la reconnaissance de son handicap :

l’association pense que l’école doit être au coeur du dispositif de repérage des enfants

porteurs de TND, préalable au diagnostic, et demande que cette mission soit

explicitée.

  • Amélioration de l’accessibilité de l’école :

La réponse aux besoins de scolarisation de ces enfants ne peut se résumer à un

accompagnement individuel. Aussi, nous adhérons au rapport du Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées (CNCPH) sur la nécessité de rendre l’école plus accessible.

L’enseignant n’étant pas le seul acteur permettant l’inclusion effective de l’enfant au

sein de l’école ordinaire, les autres personnes ressources doivent également être

formées et leur nombre adapté aux besoins. L’organisation de ces ressources devra

être améliorée.

L’accessibilité de l’école ne concerne pas seulement l’accès au cadre bâti : l’accès aux

apprentissages est au coeur des préoccupations de la FFDys. Son amélioration

nécessite d’adapter de façon cohérente la pédagogie, le contrôle des connaissances et

les examens, et le matériel et les supports pédagogiques mis à disposition des

enfants. La FFDys propose la mise en place d’un groupe de travail dont la mission

serait d’organiser l’adaptation des matériels et des supports pédagogiques, en

particulier à travers leur mise disposition sous forme électronique ; cela concerne non

seulement les manuels scolaires adaptés, mais aussi tous les supports en usage à

l’école : supports de cours, devoirs à la maison, livres étudiés en classe … (Nota :

avancer dans ce domaine nécessitera sans doute une révision de la loi sur les droits

d’auteur qui apparaît régulièrement comme un point de blocage des initiatives).

Ainsi, dès lors que l’enfant n’a pas de besoins de compensation (matériel financé,

accompagnement, rééducations …), il pourrait ne pas se rendre à la MDPH. Les PAI

ayant montré dans certains cas leur limite : en l’absence de réponse adaptée, les

enfants se retrouvent en situation de handicap, ce qui aurait pu être évité en

intervenant de façon plus appropriée et plus précoce. C’est pourquoi la FFdys (à

laquelle nous adhérons) a demandé une réponse appropriée pour ces enfants : un

plan d’accompagnement personnalisé.

  • Accompagnement humain :

Une fois cette accessibilité effective, certains enfants ont toujours besoin d’un

accompagnement individuel : aide à la reformulation (consignes, cours, …), à la

mémorisation, au repérage dans l’espace, à la prise de notes, à l’organisation du

travail, à la compensation de la fatigabilité et de la double tâche… L’identification des

réponses appropriées nécessite une évaluation précise des besoins de chaque enfant.

  • Evaluation des besoins des enfants :

L’enfant est au centre de la problématique de l’accompagnement et que la première

étape de la réflexion doit tenir compte de l’enfant. Pour cela, il faut bien sûr une vraie

évaluation de ses besoins. Celle-ci est de la responsabilité de la MDPH et plus

précisément de l’équipe pluridisciplinaire. Celle-ci doit accueillir toutes les

compétences nécessaires à une évaluation très fine des différents besoins, qu’il

s’agisse d’accessibilité ou de compensation. Il faut que les différents types de besoins

soient recensés au sein d’une liste de référence par un groupe de travail composé des

associations, d’experts, de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie ….

  • Formation des enseignants :

L’inclusion de l’enfant porteur de TND à l’école ordinaire commence par une meilleure

réponse des enseignants à ses besoins particuliers.

Nous demandons que la formation soit renforcée et améliorée, et pour cela :

          - Que tous les enseignants soient formés au handicap et que la formation aux

troubles du neurodéveloppement y soit clairement identifiée. Elle soutient

l’idée que la scolarisation des enfants en situation de handicap doit être

intégrée dans le concours d’accès au métier d’enseignant.

          - Que tous les enseignants concernés puissent suivre à la rentrée, et en

fonction du handicap de l’enfant accueilli en classe, une courte formation.

          - Qu’une formation d’enseignant spécialisé sur les troubles DYS, TSA, TDI soit

mise en place (et dans la continuité, la création d’ULIS spécialement

adaptées aux enfants TND).

L’école inclusive signifie que c’est à l’école de s’adapter à l’enfant et non l’inverse. En

proposant des réponses diverses on pourra répondre au plus près aux besoins de

chacun. Cela signifie qu’il faut être capable d’évaluer ces besoins et de proposer des

adaptations et des aménagements à la scolarité individualisés.

La scolarisation peut être individuelle ou collective, se faire en milieu ordinaire ou en

établissement médico-social.

  • Tout dépend du niveau de handicap et des démarches qui ont été ou non faites :

          - Soit, les parents ont déjà remarqué des difficultés chez leur enfant, et ont déjà saisi

la MDPH. Ils doivent donc en faire part à la direction de l’école lors de l’inscription.

Des mesures seront alors prises pour assurer la scolarisation dans les meilleures

conditions et élaborer un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) avec la MDPH.

          - Soit, c’est l’école qui alerte les parents et l’invite à saisir la MDPH afin d’élaborer un

projet Personnalisé de Scolarisation (PPS).

La scolarisation de l’enfant handicapé est, en effet, définie dans le Projet Personnalisé

de Scolarisation (PPS) qui est proposé par l’équipe pluridisciplinaire et validée par la

CDAPH.

     – L’accueil de l’enfant handicapé dans son établissement scolaire est préparé avec

l’enseignant référent et l’équipe de suivi de la scolarisation dans le cadre du PPS.

     – Une scolarisation à temps plein ou à temps partiel peut être envisagée.

     – Les temps de soin peuvent être intégrés sur le temps scolaire.

     – Les soins peuvent être apportés par diverses structures médico-sociales (SESSAD,

CAMPS, CMP, CMPP) ou par des praticiens en libéral.

Le PPS mentionne les aménagements scolaires nécessaires : aménagements

pédagogiques, aménagements en matériel (informatique ou technique), aide humaine

(AESH, orthophoniste ou ergothérapeute), aménagement du temps scolaire …

Elle consiste à scolariser un ou des élèves en situation de handicap dans une classe

ordinaire.

A tous les niveaux d’enseignement, la scolarisation individuelle est recherchée

prioritairement. Qu’elle soit réalisée à temps plein ou partiel, elle passe par une

adaptation des conditions d’accueil dans le cadre du projet personnalisé de

scolarisation (partie intégrante du plan personnalisé de compensation) permettant de

prendre en compte les besoins éducatifs particuliers de chaque élève handicapé.

Les élèves peuvent être accompagnés par un auxiliaire de vie scolaire (*), qui

constitue une des mesures de compensation décidées par la Commission des droits et

de l’autonomie (C.D.A.).

En complément de la scolarité, l’équipe spécialisée d’un service d’éducation spéciale

et de soins à domicile (S.E.S.S.A.D.) (*) peut intervenir.

Depuis la rentrée scolaire 2015, ces dispositifs se nomment ULIS école (Unités Localisées pour

l’Inclusion Scolaire)

Précédente appellation : CLIS (Classes d’Intégration Scolaires)

La scolarisation au sein d’un dispositif collectif consiste à inclure dans un

établissement scolaire ordinaire une classe accueillant généralement 10 à 12 enfants

en situation de handicap.

Les élèves sont scolarisés dans une classe avec les autres élèves de l’école et vont

dans leur ULIS pour des temps de regroupements.

(Source : http://www.education.gouv.fr/cid207/la-scolarisation-des-eleveshandicapes.

html)

  • Quelques caractéristiques :

          - Classe primaire de 6 à 12 ans

          - Effectif limité en général à 12

          - Sont recherchés les facteurs d’apprentissage, de scolarisation et

d’autonomie

          - Projet pédagogique adapté pour le groupe

          - Approche positive de la situation de l’élève en regard des normes définies

par l’OMS

          - Un projet pour chaque élève

          - Les ULIS sont confiées à des enseignants spécialisés.

          - Une convention sera rédigée pour établir la collaboration des intervenants

extérieurs avec l’enseignant.

  • Type d’ULIS :

          - TFC : troubles des fonctions cognitives ou mentales ;

          - TSLA : troubles spécifiques du langage et des apprentissages ;

          - TED : troubles envahissants du développement (dont l’autisme) ;

          - TFM : troubles des fonctions motrices ;

          - TFA : troubles de la fonction auditive ;

          - TFV : troubles de la fonction visuelle ;

          - TMA : troubles multiples associés (pluri-handicap ou maladie invalidante).

  • Attention, les ULIS écoles ne sont pas encore effectives et on garde pour l’instant des CLIS, avec 4 catégories de CLIS :

          - Handicap mental

          - Handicap moteur

          - Déficients visuels

          - Déficients auditifs

Les Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire (ULIS) sont des dispositifs pédagogiques de

soutien aux jeunes âgés de 11 à 16 ans présentant des difficultés qui rendent difficile leur

intégration individuelle dans une classe ordinaire dans le secondaire mais qui ne nécessitent

pas d’être admis dans un IME (Institut Médico-Educatif).

Leur effectif est limité à 10 élèves.

Les élèves sont scolarisés dans une classe ordinaire en collège ou en lycée et

bénéficient du soutien de l’ULIS pour certaines matières ou activités. L’enseignant

spécialisé en charge de l’ULIS organise des activités pédagogiques et éducatives

adaptées qui seront mises en place tant pendant le temps de scolarisation dans la

classe ordinaire que pendant les temps de présence dans l’ULIS. Cela concerne les

temps d’apprentissages comme ceux de contrôles.

  • Leur intérêt réside dans le fait que :

          - les élèves sont scolarisés avec les autres jeunes de leur âge dans des classes

ordinaires et ils bénéficient d’aménagements pédagogiques adaptés

          - et qu’ils peuvent bénéficier d’un accompagnement rééducatif ou thérapeutique au

sein même de l’établissement scolaire (signature d’une convention entre l’école et les

établissements ou services destinés à intervenir au sein même de l’école).

C’est la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées qui

décide de l’orientation en ULIS dans le cadre de Projet Personnalisé de Scolarisation

(PPS).

Comme pour l’orientation en ULIS école cette orientation est préparée avec le jeune

et sa famille.

Certaines ULIS (de type 1 en général) sont encore très fermées aujourd’hui, il faut

donc s’informer sur chaque structure afin de mieux connaître le projet pédagogique

de celle-ci.

Chaque année l’Education Nationale ouvre de nouvelles ULIS, les parents des enfants

concernés auront intérêt à suivre de près ces ouvertures, voire à les solliciter, s’ils

pensent qu’elles peuvent être une opportunité de scolarisation efficace pour leur

enfant.

Dans le cadre d’aménagement aux examens, la demande devra toujours être faite

individuellement pour chaque examen, auprès du médecin désigné par la CDAPH,

même si le collégien, le lycéen ou l’étudiant bénéficie d’un PPS.

Attention, depuis la rentrée 2015 : La demande d’aménagements d’examens doit se faire

en même temps que l’inscription à l’examen ou au plus tard à la date de clôture des

inscriptions.

La décision d’aménagement aux examens est indépendante du taux de handicap. Le

médecin désigné par la commission rend un avis. Les aménagements dépendent en

dernière analyse de l’ Education Nationale.

Ces aménagements concernent tous les examens ou concours de l’enseignement

scolaire et de l’enseignement supérieur organisés par le ministre chargé de

l’éducation nationale et le ministre chargé de l’enseignement supérieur ; ou par des

établissements sous tutelle ou service dépendant de ces ministère.

Ils peuvent, selon les conditions individuelles, s’appliquer à tout ou partie des

épreuves de ces examens ou concours.

  • Les aménagements peuvent porter sur :

          - Des aides techniques, des aides humaines, appropriées à leur situation ;

          - Une majoration du temps imparti pour une ou plusieurs épreuves, qui ne

peut excéder le tiers du temps normalement prévu pour chacune d’elle ;

          - La conservation, durant cinq ans, des notes à des épreuves ou des unités

obtenues [2], le bénéfice d’acquis obtenus dans le cadre de la procédure de

validation des acquis de l’expérience, le cas échéant; des adaptations

d’épreuves ou des dispenses d’épreuves, rendues nécessaires par certaines

situations de handicap, dans les conditions prévues par arrêté du ministre

chargé de l’éducation nationale, du ministre chargé de l’enseignement

supérieur ou du président ou directeur de l’établissement.

Mon enfant est orienté dans un établissement spécialisé du secteur médico éducatif.

IME (Institut médico-éducatif)

Ces établissements et services prennent en charge des enfants et adolescents de 6 à

14 ans présentant soit :

          - Des déficiences intellectuelles

          - Une déficience motrice

          - Des problèmes de polyhandicap

          - Des déficiences sensorielles auditives ou visuelles

Certains de ces établissements ouvrent leur porte aux enfants dysphasiques

notamment les établissements ou services prenant en charge des enfants ou

adolescents atteints de déficience auditive (certains outils de rééducation étant

communs et complémentaires).

L’IMPro-EMPro(Institut médico-professionnel – Établissement Médico-Professionnel)

Les IMPro accueillent des jeunes entre 14 et 20 ans en situation de handicap en

fonction du niveau de leurs difficultés. Les IMPro proposent des formations

professionnelles ou préprofessionnelles ainsi qu’un enseignement général, le tout

avec un accompagnement médical et social.

Certains établissements ont axé leur enseignement sur l’apprentissage d’un métier

(serrurerie, entretien, cuisine, bois, …), d’autres privilégient l’acquisition de

l’autonomie dans la vie quotidienne. Il n’existe pas aujourd’hui d’IMPro spécialisés

dans l’accueil de jeunes présentant des troubles du langage et des apprentissages,

mais certains établissements connaissent bien ce handicap.

Les IMPros sont des établissements “médico-sociaux”. L’orientation vers un IMPro est

donc une décision de la CDA.

En principe, seule la Commission décide de l’établissement adapté à l’enfant, mais il

est possible de présenter des propositions et, si un accord intervient avec un

établissement suffisamment à l’avance, la CDA suivra le projet proposé par la famille.

Droit scolarisation

Scolarisation : connaissez vos droits

Liste des médiateurs académiques

Contacter la médiatrice de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur et les médiateurs académiques

École inclusive

État des lieux, réflexions et recommandations du CNCPH - mai 2018

Scolarisation en milieu scolaire ordinaire des élèves en situation de handicap - mars 2017

Accueil de tous les élèves, égalité des droits et des chances, PPS, aménagements, aides et évolution des programmes scolaires...

Préconisations du Cnesco en faveur d'une école inclusive pour les élèves en situation de handicap - février 2016

Le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) et le Centre International d’Etudes Pédagogiques (CIEP), ont

organisé, une conférence de comparaisons internationales intitulée « École inclusive pour les élèves en situation de handicap :

accessibilité, réussite scolaire et parcours individuels » les 28 et 29 janvier 2016 au CIEP.

Aide Handicap Ecole - août 2019

Mieux accueillir les parents et l'élève et simplifier les démarches. En cas de problème avec l'Éducation Nationale (absence

d'AESH, manque de place en ULIS, temps de scolarité incomplet...) Un numéro vert national et des cellules d’accueil

départementales de l’école inclusive sont à l’écoute des parents d'élèves en situation de handicap et leur apportent une réponse de

première intention sous 24 heures.

Aide handicap école - coordonnées des cellules d'accueil départementales

Pour faire valoir ses droits à la scolarisation de l'enfant

Jurisprudence : délibération n° 2009-102 du 16 février 2009

Périscolaire

Périscolaire pour les enfants handicapés : l'État s'engage !

Depuis le 1er janvier 2015, l'État officialise son engagement aux côtés des communes pour développer des activités périscolaires.

400 millions d'euros par an. Et entend les rendre accessibles aux élèves handicapés.

Examens

En matière de handicap, et afin de garantir l’égalité des chances entre les candidats, des aménagements aux conditions de

passation des examens, quels qu’ils soient, peuvent être prévus, sous réserve bien entendu d’en faire la demande préalable.

Au vu des délais nécessaires au traitement de votre demande et à l’organisation des aménagements, nous vous recommandons

que cette demande soit déposée dans les meilleurs délais, idéalement lors de l’inscription à l’examen/concours ou à la rentrée

scolaire.

Fiche pratique

Rapport IGAENR - avril 2018

L'Inspection Générale de l'Administration de l'Éducation Nationale et de la Recherche a rendu sont rapport sur :

Les aménagements d’épreuves d’examens pour les élèves et étudiants en situation de handicap

Terminale

Des aménagements peuvent être demandés pour l'épreuve orale dite « Grand oral » de la classe de terminale de la voie générale

à compter de la session 2021 de l'examen du baccalauréat

Bulletin officiel spécial n° 2 du 13 février 2020

Aménagements aux examens nationaux pour tous handicaps - octobre 2020

     - 5 aménagements novateurs pour une accessibilité universelle,

     - Détail des aménagements possibles pour le bac, mais aussi applicables pour le brevet, CAP ou BTS

Ces vidéos ont été réalisées par des militants d’Envol, essentiellement Eulalie Guermonprez, Stella Emieux et ses fils et la voix de

Julia Seyfried, soutenu par Envol Isère Autisme et la Fondation AFrIS.

Envol Isère Autisme espère que ces tutoriels pourront faciliter la réussite de nombreux candidats et contribuer à renforcer la

coopération entre familles et équipes enseignantes dans l'esprit de la loi de 2005 pour le droit à l'égalité des chances.

Car un candidat avec autisme a besoin à la fois de l'expertise des enseignants, d'autres professionnels et de l'étayage de sa

famille pour que ses efforts aboutissent à la réussite.

AESH

Avoir un Accompagnant d'Élève en Situation de Handicap (AESH)

Comment obtenir un AESH - 2008

AESH non présente à la rentrée :

     - Faire un courrier de mise en demeure à la DASEN (Direction Académique des Services de l'Éducation Nationale) à envoyer en

Recommandé avec accusé de réception.

     - Mettre Autisme France en copie.

     - Faire un double au Défenseur des Droits que vous pouvez saisir directement.

Ne joindre que des copies de documents, et garder précieusement les originaux ainsi qu'une copie de ce courrier et l'Accusé

Réception.

Les conseils de Toupi - rentrée 2019

Vous avez une notification de la MDPH qui prévoit l’accompagnement de votre enfant par une auxiliaire de vie scolaire ? N’hésitez

pas à vous renseigner dès aujourd’hui auprès des services du rectorat pour vous assurer que l’AESH sera présente.

Si l’AESH n’est pas présente à la rentrée, soyez réactif : votre réactivité montre à l’administration votre détermination.

En savoir plus

Temps périscolaire

AESH sur les temps périscolaires

Les AESH sont rémunérés par l'Etat (et donc en l'occurrence par l'Education nationale) y compris quand ils interviennent sur les

temps périscolaires (qu'il ne faut pas confondre avec les temps extrascolaires).

En savoir plus sur le site scolarité partenariat

Être un Accompagnant d'Élève en Situation de Handicap

Guide national des accompagnants des élèves en situation de handicap - septembre 2020

Nouveau guide des ressources humaines, par le Ministère de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports, précisant le

cadre et les conditions d’emploi des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH). Des AESH référents sont

désignés dans chaque département dès la rentrée scolaire 2020.

Guide national des accompagnants des élèves en situation de handicap

Circulaire sur le personnels contractuels - juin 2019

Cadre de gestion des personnels exerçant des missions d'accompagnement d'élèves en situation de handicap (AESH)

Missions et activités des personnels chargés de l'accompagnement des élèves en situation de handicap - mai 2017

Circulaire concernant les missions et activités des AVS

Textes

Evaluation de l’aide humaine pour les élèves en situation de handicap - juillet 2018

Rapport 2018 IGN-IGAENR-IGAS

Décret sur l'aide scolaire individuelle et mutualisée - Juillet 2012

Décret n° 2012-903 du 23 juillet 2012

Enquêtes AESH

Résultat de l'enquête sur les AVS et la rentrée 2018 - septembre 2018

Synthèse de l'enquête menée par Autisme France, le Collectif Egalited, Toupi et Info Droit Handicap

Notre enquête en ligne a été menée du 3 septembre 2018 (jour de la rentrée) au 11 septembre 2018. Nous avons eu énormément

de réponses : 1.972 réponses en un peu plus d’une semaine (+ 18% par rapport à notre enquête de 2017).

Ces 1.972 répondants nous ont signalé 683 élèves sans Auxiliaire de Vie Scolaire malgré une notification d’accompagnement de la

Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Nous y voyons un signe de dégradation par rapport à 2017 puisque

c’est une hausse de 36% alors que le nombre de répondants n’a augmenté que de 18%. Parmi ces 683 élèves, 123 ont été

totalement privés de scolarisation du fait de l’absence d’AVS, soit 18%. De plus, 107 de ces 683 élèves sans AVS n’ont eu qu’un

temps de scolarisation réduit. Les autres ont pu être scolarisés sur le temps prévu, mais évidemment dans de mauvaises

conditions.

Le gouvernement indique qu’il y a 175.000 élèves handicapés qui, à la rentrée 2018, devaient avoir une AVS. Même si nos chiffres

ne sont pas directement extrapolables à l’ensemble de ces élèves, nous estimons que 12.000 à 15.000 élèves handicapés sont

actuellement privés d’AVS. En effet, l’IGAS publiait le chiffre de 11.128 élèves sans AVS en mars 2017 et nous observons une

dégradation régulière. Le jour-même de la rentrée, nous pensons qu’il y a probablement 20.000 à 30.000 élèves privés d’AVS

compte tenu des retards de recrutement.

Nous constatons que le ratio de 18% d’élèves sans AVS qui sont privés de scolarisation est stable dans nos enquêtes 2017 et

2018. Nous pensons donc qu’il est extrapolable à l’ensemble des élèves privés d’AVS en France, et que 2.000 à 3.000 élèves

handicapés ont été totalement privés de scolarisation du fait de l’absence de leur AVS.

Rentrée 2017 : avec ou sans AVS ? - septembre 2017

► Synthèse de l'enquête réalisée

Les classes adaptées (dispositifs Education Nationale)

Des unités spécifiques dans les écoles maternelles et élémentaires (UEMA, UEEA, DAR)

Depuis la loi du 11 février 2005, tous les enfants handicapés peuvent être scolarisés, individuellement lorsque leur situation le

permet, souvent avec une aide humaine.

Pour les enfants qui n’ont pas la possibilité de s’engager d’emblée dans de tels parcours d’inclusion individuelle, des unités

spécifiques sont créées dans les écoles maternelles et élémentaires :

         - Les UEMA (unités d’enseignement maternel autisme) : elles permettent à de petits groupes de sept jeunes

enfants à partir de 3 ans de se familiariser avec l’école, de réaliser leurs premiers apprentissages dans le

contexte de socialisation proposé par l’école et de bénéficier sur place des accompagnements médicosociaux

dont ils ont besoin et qui leur sont dispensés par des psychologues, psychomotriciens,

ergothérapeutes et éducateurs spécialisés ;

          - Les UEEA (unités d’enseignement élémentaire autisme) : sur le même schéma, les unités élémentaires

accueillent de sept à dix enfants qui bénéficient progressivement de temps d’inclusion individuelle dans

d’autres classes de l’école ;

          - Les DAR (dispositifs d’autorégulation) : à l’école élémentaire, ils permettent à des enfants scolarisés dans leur

classe de référence de bénéficier d’un soutien spécialisé quotidien pour les aider à réguler leur comportement

et à concentrer leur attention sur les apprentissages.

Lire la fiche technique du gouvernement - mai 2020

Où trouver ces unités ?

Liste des UEMA, UEEA et DAR en France :

- Eté 2020

- Ajouts novembre 2020

Les UEEA pilotées par l'Éducation nationale - septembre 2019

Mise à jour du cahier des charges des unités d’enseignements élémentaires autisme (UEEA) et à la poursuite de leur déploiement

dans le cadre de la stratégie nationale autisme au sein des troubles du neuro-développement 2018-2022.

► Kit outils - Unités d’enseignement en élémentaire autisme

► Instruction interministérielle N° DGCS/SD3B/DIA/DGESCO/2019/158 du 30 août 2019

Création et mise en oeuvre des Unités d’Enseignement Elémentaire Autisme - août 2018

Instruction relative à la création des Unités d’Enseignement Elémentaire Autisme (UEEA) et à la mise en oeuvre de la stratégie

nationale pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement 2018-2022

Instruction Interministérielle n° DGCS/3B/DGESCO/2018/192 du 1er août 2018

Scolarisation des enfants autistes : un nouveau cahier des charges en maternelle - août 2016

La présente instruction porte sur la modification du cahier des charges national des unités d’enseignement en maternelle prévues

par le plan autisme 2013-2017. Cette nouvelle version doit s'appliquer aussi bien aux unités d'enseignement existantes qu'aux

nouvelles UEM créées au cours de l'année scolaire 2016-2017.

Instruction Interministerielle n° DGCS/SD3B/DGESCO/CNSA/2016/192 du 10 juin 2016 relative à la modification du cahier des

charges national des unités d’enseignement en maternelle prévues par le 3ème plan autisme (2013-2017)

Scolarisation dans le premier et le second degrés (ULIS)

Tous les dispositifs collectifs de scolarisation s'appellent Unités Localisées pour l'Inclusion Scolaire (ULIS) : ULIS-école, ULIScollège,

ULIS-lycée. Elles permettent la scolarisation dans le premier et le second degrés d'un petit groupe d'élèves présentant

des troubles compatibles.

Note de la DGESCO sur l'aide humaine en ULIS - juin 2016

Accompagnement par une personne chargée d'aide humaine individuelle en ULIS

Différents courriers sur la Circulaire ULIS :

          - Courrier du Comité d'entente - mai 2016

          - Réponse du cabinet de Mme Vallaud-Belkacem sur les AVSi en ULIS

          - Courrier de l'Union Régionale Midi-Pyrénées à l’Éducation Nationale - février 2016

          - Réponse de l'Education Nationale - mars 2016

          - Courrier du Collectif Autisme

Réponse de l'Éducation Nationale sur l'aide humaine en ULIS - mars 2016

Textes

Circulaire n° 2015-129 du 21-8-2015

Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie